Comment savoir si je manque de fer ?

Le manque de fer est difficile à détecter, et peut entrainer une anémie par carence en fer. En cas d’aggravation de cette anémie, des symptômes comme la fatigue, l’essoufflement, les maux de tête ou la perte de cheveux peuvent apparaitre. Mais alors, comment savoir si vous souffrez d’un manque de fer ? On vous donne des éclaircissements sur le sujet dans cet article.

Quels sont les symptômes d’un manque de fer ?

Dans la majorité des cas, le corps parvient à bien tolérer le manque de fer. Aucun symptôme n’est alors visite lorsque l’anémie commence, puisque cette dernière s’installe de façon très progressive. A ce stade, le seul moyen de détecter le manque de fer est un bilan sanguin, En général, ce bilan sanguin est réalisé pour un autre motif, et l’anémie par carence en fer est alors détectée tout à fait par hasard.

Néanmoins, si le taux d’hémoglobine continue à baisser de façon importante, alors plusieurs symptômes vont commencer à faire leur apparition. Les premiers symptômes seront ceux propres à l’anémie, à savoir :

  • pâleur
  • essoufflement à l’effort
  • fatigue
  • palpitations
  • difficultés à se concentrer
  • vertiges
  • maux de tête
  • étourdissements
  • perte de cheveux importante (plus que d’accoutumée)
  • diminution de la libido.

Outre ces signes propres à l’anémie, d’autres symptômes caractéristiques du manque de fer feront leur apparition, comme les ongles cassants ou changeant d’aspect, et la peau et cheveux secs.

Comment diagnostiquer un manque de fer ?

En cas de suspicion de carence en fer, les médecins peuvent prescrire plusieurs examens sanguins du métabolisme du fer. Parmi ces examens sanguins, on peut citer le dosage du fer, de la transferrine, de la ferritine et des récepteurs solubles de la transferrine.

Le dosage de la ferritine sérique est justement le premier examen que recommande la Haute Autorité de Santé en priorité si une carence en fer est suspectée. Cet examen consiste à faire une prise de sang dans un laboratoire d’analyses médicales. L’anémie est démontrée lorsque le taux d’hémoglobine est inférieur à 13g/dL chez l’homme, et 12g/dL chez la femme.

Le diagnostic d’un manque de fer est confirmé dès que la ferritine sérique est en baisse. Dans ce cas, il n’est plus nécessaire de procéder à un dosage des autres marqueurs du métabolisme du fer.

Le bilan après la confirmation de la carence

Lorsque le diagnostic d’anémie par carence en fer est confirmé, le médecin traitant va chercher à trouver la cause de ce manque de fer, afin de le traiter plus efficacement. Pour ce faire, il va s’intéresser en premier lieu à l’alimentation du patient. Il vérifiera alors si les apports ferreux sont en quantité suffisante.

Si le problème ne vient pas de l’alimentation du patient, le médecin demandera à ce qu’un bilan complémentaire soit effectué. Ainsi, il sera en mesure d’identifier les facteurs ayant causé des pertes sanguines invisibles ou visibles.

Parmi les bilans complémentaires que le médecin traitant peut demander, on peut citer l’examen gynécologique, la recherche de sang dans les urines ou dans les selles, la coloscopie ou encore l’endoscopie digestive haute.